Les Bleus du rugby-fauteuil entament leur Coupe internationale chez eux à un an des Paralympiques.
Les Bleus éliminés, l’espoir repose sur l’équipe de rugby-fauteuil
Après l’élimination de l’équipe de France de rugby en quarts de finale de la Coupe du monde, une lueur d’espoir subsiste pour les supporters français. L’équipe de rugby-fauteuil a en effet l’opportunité de remporter la Coupe du monde dans son propre pays, devant son public. Le capitaine de l’équipe, Jonathan Hivernat, est prêt à prendre les commandes et guider son équipe vers la victoire, même sans Antoine Dupont.
Une petite déprime après l’élimination
Les joueurs de l’équipe de rugby-fauteuil ont également ressenti un petit coup de blues après l’élimination des quinzistes tricolores. Bob Vanacker, l’entraîneur de l’équipe, confie : « On aime tous le rugby, la déception était immense. Je me dis heureusement qu’on n’a pas débuté aujourd’hui (lundi), on ne sait jamais ce que ça aurait pu donner ». Cependant, un premier entraînement a suffi pour redonner le sourire à l’équipe. La halle Carpentier, qui accueille la première partie de la compétition, a été le théâtre d’une séance d’entraînement intense où les joueurs ont pu se défouler et retrouver leur motivation.
Une compétition adossée à la Coupe du monde de rugby
La Coupe internationale de rugby-fauteuil, qui se déroule pour la première fois en parallèle de la Coupe du monde de rugby, promet des rencontres intenses et spectaculaires. Les fans de rugby pourront ainsi profiter d’un autre type de jeu, mais avec autant de contacts et d’engagement. Les Bleus vont affronter les États-Unis, première nation mondiale, ainsi que le Japon et peut-être l’Australie ou la Grande-Bretagne, lors des phases de poules. Bob Vanacker voit cette compétition comme « un énorme test » pour son équipe, qui devra se mesurer aux meilleures nations mondiales.
Une équipe en progression constante
L’équipe de France de rugby-fauteuil occupe actuellement la sixième place au classement mondial, mais elle a réalisé de belles performances ces dernières années. Elle a remporté deux titres de champion d’Europe consécutifs face à la Grande-Bretagne, ce qui témoigne de sa constante progression. Adrien Chalmin, joueur de l’équipe, souligne : « On n’est plus une équipe qui est juste bonne, maintenant, on gagne des titres ». Les joueurs français sont déterminés à prouver qu’ils ont le niveau pour rivaliser avec les meilleures équipes internationales.
Une préparation professionnelle
Pour se hisser au sommet, les joueurs français ont revu leur approche et cherchent à se professionnaliser autant que possible. L’entraîneur Bob Vanacker s’appuie sur une équipe de soutien composée de William Ybert, team manager chargé de l’analyse vidéo, et de Cédric Dubord, préparateur physique. Justin Frishberg, ancien consultant de l’équipe britannique, a rejoint l’équipe pour apporter une expertise technique. Les joueurs participent régulièrement à des séances d’analyse vidéo et à des rassemblements mensuels pour travailler leur jeu collectif.
Un objectif : les Jeux de Paris 2024
L’équipe de France de rugby-fauteuil a pour ambition de décrocher une médaille aux Jeux paralympiques de Paris en 2024. La compétition de Bercy sera donc un premier pas vers cet objectif. Les joueurs espèrent profiter de l’engouement autour de la Coupe du monde de rugby pour attirer l’attention du public français. Avec le soutien de 30 000 spectateurs attendus et la diffusion des matches sur L’Équipe, l’équipe a toutes les chances de réussir à obtenir un podium lors de cette compétition. Ryadh Sallem, doyen de l’équipe, déclare : « Notre objectif majeur, ça reste les Jeux l’an prochain, mais c’est une sacrée rampe de lancement ». En ces temps de déception pour les Bleus, les supporters peuvent se tourner vers l’équipe de rugby-fauteuil pour retrouver l’espoir de la victoire.