Charles Leclerc de l’équipe Ferrari remet en question sa disqualification au Grand Prix des États-Unis
Le contrôle des fonds plats en question
Charles Leclerc a soulevé une question importante suite à sa disqualification du Grand Prix des États-Unis pour fond plat non conforme. Il s’interroge sur le fait que seules quatre voitures aient été contrôlées et que la moitié d’entre elles étaient illégales. Cette situation l’amène à se demander si d’autres voitures auraient pu également échouer à ce contrôle. Selon lui, il ne s’agit certainement pas d’un simple hasard de se faire contrôler.
Une décision injuste de la FIA
La première partie de la déclaration de Charles Leclerc est pertinente. Soit toutes les voitures sont contrôlées à l’arrivée et les contrevenants sont disqualifiés, soit aucune voiture n’est contrôlée. En choisissant de contrôler seulement quatre voitures, la FIA semble jouer la carte de l’injustice.
Le choix des voitures à contrôler
Cependant, la situation est peut-être plus complexe qu’il n’y paraît. En effet, le choix des voitures à contrôler relève de la discrétion du directeur technique de la FIA, Joe Bauer, qui peut demander à vérifier n’importe quelle voiture. Ainsi, la question se pose : pourquoi Max Verstappen (1er), Lewis Hamilton (2e), Lando Norris (3e) et Charles Leclerc (6e) ont-ils été contrôlés et pas Carlos Sainz (4e) et Sergio Pérez (5e) ? Si la moitié des voitures contrôlées ont été jugées non conformes en ce qui concerne le fond plat, Charles Leclerc a raison de mettre en doute la validité du classement.
Comment la FIA choisit les voitures à contrôler
Il est intéressant de se demander pourquoi seulement quatre fonds plats ont été vérifiés à Austin, alors qu’aucun ne l’aurait été lors du Grand Prix du Japon et seulement trois à l’issue du Grand Prix du Qatar. Il apparaît que les inspecteurs de la F1 scrutent pendant la course le comportement des voitures. De plus, une plaque en titane placée sous la voiture et qui diffuse une forte odeur peut attirer l’attention des commissaires à l’arrivée. Ces éléments ouvrent la voie aux suspicions.
Utilisation des caméras embarquées
La FIA utilise les images des caméras embarquées pour déterminer si les pilotes semblent secoués par les chocs avec le tarmac, ce qui pourrait indiquer une usure anormale du fond plat due à un talonnage excessif. Ces observations peuvent déclencher une enquête approfondie, surtout sur un circuit bosselé et abrasif comme celui d’Austin. Charles Leclerc a obtenu des réponses à ses questions. Il lui revient maintenant d’en tirer ses propres conclusions.
Contrôle des fonds plats lors du Grand Prix des États-Unis
La situation entourant le contrôle des fonds plats lors du Grand Prix des États-Unis soulève des interrogations légitimes de la part de Charles Leclerc. En choisissant de contrôler uniquement quatre voitures, la FIA a ouvert la porte à l’injustice. Le choix des voitures à contrôler est également sujet à débat, et l’utilisation des caméras embarquées pour détecter d’éventuelles irrégularités ajoute une dimension supplémentaire à la question. Il est important que les instances dirigeantes du sport automobile prennent en compte les préoccupations des pilotes et veillent à ce que les règles soient appliquées de manière équitable.